Tu t’appelleras Lapin
On en parle
Avec ce récit tout en énigmes, Marine Schneider signe à nouveau un album puissant. Dont la force réside dans la poésie qui l’anime, dans l’atmosphère qui émane de ce petit village et dans la présence de cette fillette, généreuse et sensible, au plus près de son intériorité. Une fable sur la peur de l’inconnu qui intrigue.
Une jeune illustratrice discrète mais déjà remarquée, qui, par sa sensibilité, ses références et sa maîtrise virtuose de l’album jeunesse offre un nouveau chef d’œuvre au genre.
L’univers de Marine Schneider se pelotonne dans un fantastique mystérieux. Cette artiste crée des albums atmosphériques qui surprennent et intriguent.
On retrouve ici avec un immense plaisir l’inventivité visuelle de Marine Schneider, ainsi que son talent pour les fins ouvertes et les histoires trouées où laisser s’infiltrer l’imagination des enfants.
Ouvrir Tu t’appelleras Lapin, c’est pénétrer dans un univers hors du temps où les couleurs sont celles du rêve : à la fois plus douces et plus profondes qu’on n’oserait les imaginer les yeux ouverts.
Pas de morale dans « Tu t’appelleras Lapin » mais la douce juxtaposition de différentes attitudes devant l’inconnu et le dépassement de la peur, son apprivoisement et finalement sa disparition.